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Quelques informations concernant la fabrication de nos bottes :

C’est toujours intéressant de savoir comment nos bottes sont faites…Voici quelques photos et vidéo également qui reprend tout ça chez Weston (bottes pour la Gendarmerie Française sur-mesure) Depuis 1970, J. M. Weston est le fournisseur attitré de la gendarmerie nationale et de la Garde républicaine. Chaque gendarme a droit à une nouvelle paire de bottes tous les 2 ans. Pour suivre, J. M. Weston en livre 1.800 paires par an.

 

Tous les éléments composant les semelles Weston. En tout, on en compte une cinquantaine. Tous sont naturels, y compris la majeure partie des colles utilisées, pour laisser le pied respirer.Chaque chaussure passe entre les mains d’environ 150 ouvriers. J. M. Weston est le dernier maître chausseur à utiliser la technique « Goodyear » avec « mur gravuré » pour fixer la « tige » à ses semelles. Elle permet de coudre l’ensemble plutôt que d’utiliser de la colle.

J. M. Weston, un nom anglais pour un maître chausseur bien français, choisi en 1927 par le fondateur pour profiter du prestige british. Conçues à Limoges, les Weston, dont les prix varient de 150 à 3.000 euros, sont portées par Bruce Willis comme par Jacques Chirac. Après s’être quelque peu endormie, la société se relance depuis 2000, en visant l’international et en modernisant ses collections. Mais la tradition de fabrication, elle, demeure.

Dernière tannerie traditionnelle d’Europe à la cheminée classée monument historique, la tannerie de Weston traite près de 11 tonnes de peau de vache par mois. Seul le « croupon », la partie de la peau qui correspond au dos chez l’homme, entre dans la fabrication des futures semelles des Weston. Les autres parties sont trop minces ou trop ridées pour atteindre un niveau de qualité suffisant. Le kilogramme de « croupon » se négocie autour de 4,20 euros

Une fois débarrassées des poils et de la graisse, les peaux de vache sont prêtes à être tannées. Destinées à la conception des semelles, elles doivent être suffisamment épaisses. C’est pour cela qu’elles viennent d’Autriche et d’Allemagne. Les bêtes françaises n’ont plus la peau assez épaisse depuis que le productivisme a sélectionné les races et contraint à un abattage rapide.

Tous ces bacs sont remplis de tanin végétal de plus en plus concentré. Les peaux de vache y sont trempées alternativement pendant deux mois. Une opération qui pourrait être réduite de plusieurs semaines par les procédés modernes, qui utilisent agents chimiques et fours, mais ces derniers n’offrent pas la même qualité, en particulier de résistance à l’eau.

 

http://www.journaldunet.com/economie/reportage/jm-weston/4.shtml

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